L’impact des réseaux sociaux:

Impact reseaux sociaux

Et si on regardait dans l’assiette du voisin tous les jours?

C’est partit pour le billet d’humeur du jour.

 

Restons connectés :

Ce matin je me connecte sur mon compte Facebook, et comme chaque jour, j’y apprends des tas de choses:

  • Comment Chloé 12 ans se maquille tous les jours de façon très naturelle, avec photo à l’appui. Tous ses camarades du collège se moquent d’elle en commentaire.

 

  • Comment un post sur une recette de Frangipane se transforme en lynchage public, parce que oui, Ghislaine ne met pas de crème pâtissière dans sa recette.

 

  • A quelle heure le bébé de Sarah mange sa compote, (une compote du commerce) et déferlement de mauvais commentaires parce qu’il faut faire soi-même les repas de bébé!

 

  • Que Noémie et son fiancé sont partis aux States pour un super voyage de 2 semaines, alors que nous on est coincé dans les embouteillages pour amener les enfants à l’école.

 

  • Et enfin… qui est mort aujourd’hui.

Oui, vous avez bien lu.

Pas besoin de regarder les infos, ni de prendre des nouvelles de personne, avec Facebook on est au courant de tout, tout le temps, et en temps réel.

Du coup, je me suis posée deux secondes (enfin un peu plus quand même) et je me suis demandé quel impact avaient les réseaux sociaux sur notre humeur, notre moral, nos relations avec les autres, notre vie.

Pour le besoin de ce billet, j’ai fait un zoom en arrière.

 

Retour vers le Futur :

Il y a 25 ans, quand j’avais 8 ans (je plaisante je n’étais pas née !!!), nous n’avions pas de réseaux sociaux, et je regardais Marty Mac Fly partir pour un voyage vers le future, et y découvrir des skate-boards volant et des vestes auto-séchantes.

Aujourd’hui, pas de vêtements qui sèchent seuls, mais des réseaux sociaux.

Bon la vie n’était pas parfaite dans les années 80-90 hein, on ne va pas se mentir.

Mais, les réseaux sociaux n’ont pas vraiment amélioré le genre humain. Au contraire. Les réseaux sociaux nous permettent d’admirer très facilement dernière nos écrans, la méchanceté gratuite, le jugement d’autrui, la jalousie des uns et des autres, l’hypocrisie…

Avant, si on n’avait pas envie de rester en contact avec les gens, bah ce n’était pas compliqué, on ne s’appelait pas. Et si on voulait rester polis, on s’envoyait des cartes postales.

Aujourd’hui, avec nos Smartphones, les mails, les textos, les sms, les messages vocales… ainsi que tous les réseaux sociaux possibles et imaginables, on est joignable, taggable, likable, unlikable, critiquable, détestable… tout le temps !

Mais bizarrement, on ne s’appelle pas plus. Pas envie de parler à Alex pour décommander le rendez-vous de demain ? Ben tu lui envoies un texto, (pas un WhatsAppp hein !).

Tu dois dire bonne année à tata Odette ? Tu lui envoie un message vocal ! Ni vu ni connu !

Avant, on n’avait pas Facebook. Pas Instagram. Pas Twitter. Pas de liste d’amis à agrandir absolument. Pas de photo de profil à retoucher. Pas de likes, pas de commentaires. Pas de dislikes…

A l’époque, lorsqu’on allait au resto, se promener, aux réunions de familles, ou tout simplement le soir après le boulot, on se parlait ou pas. Aujourd’hui, on passe 20 minutes à prendre notre entrecôte en photo, 30 à discuter sur WhatsApp avec tout le monde, 40 à reluquer les photos de Régis et Eliane à la plage. 1h30 à perdre son temps et à ne plus communiquer du tout. Et cela, on ne peut pas le nier.

Regardez autour de vous tout à l’heure, demain quand vous pourrez, que vous soyez dans la rue, au café, dans le bus… au musée. La quasi-totalité des gens est plongée la tête la première dans son smartphone. Et pour la majorité d’entre eux, ils sont en train de regarder ce qu’il se passe sur leurs réseaux sociaux.

Eh, je vous dis ça, mais ça ne veut pas dire que je ne le fais pas !

Je n’ai pas encore réussis à faire comme ces filles qui n’ont pas de portable, qui vivent dans une yourte sans WC, qui lave leur linge dans la rivière (ces filles sont des saintes elles n’ont que 3 tee-shirts et un jean, et leurs enfants portent des vêtements recyclés qui avant était des boites de corn-Flakes !) et qui mange des graines et boivent des jus spéciaux.

Non, je n’y arrive pas.

En bref, les réseaux sociaux me dépriment très souvent (on y voit des choses glauques), me divertissent parfois (bon j’avoue que j’aime bien regarder les photos d’Eliane et Régis), m’ennuient… et me font perdre du temps. Et bien que j’en sois consciente, j’y reste.

Et oui, les réseaux sociaux, on les critique beaucoup et pourtant on y reste.

Et quoi qu’on en dise, ils ont un impact sur nos vies. Positif ? Négatif ?

C’est pour cela que j’ai pris une résolution : Créer un nouveau réseau social pour ceux qui n’aiment pas les réseaux sociaux !!!!!!

Non, bien sûr que non.

Pas de résolutions, je ne les tiens jamais.

Et de votre côté, les réseaux sociaux ont un impact positif ou négatif sur vous ?

 

 

 

 


33 réflexions sur “L’impact des réseaux sociaux:

  1. Moi je suis accroc et j’aimerai pouvoir un peu m’en défaire mais c’est pas évident en toute vérité surtout quand tu veux essayer de faire connaitre ton blog.
    Les commentaires j’en ai pas eu des méchants pour l’instant mais c’est vrai que j’attends peut être trop des personnes avec qui je communique donc je vais essayé de prendre des distances avec ca.

    1. J’ai le même problème que toi, je suis obligée de rester sur les réseaux sociaux pour promouvoir mon blog. Il ne faut pas trop attendre des gens avec qui on communique via internet, au risque d’être très déçu. C’est pour ça qu’il faut essayer de prendre du recul…

  2. Ici c’est très restreint. D’ailleurs je n’ai jamais eu de compte fb et je me porte très bien. Par contre, j’aimerais diminuer le temps passé devant mon smartphone 🙂

  3. Comment te dire.. J’ai eu Facebook, je l’ai rayé. J’ai eu Instagram: et je n’y suis plus non plus. Une grosse prise de conscience. J’ai repensé au moment où je n’avais pas encore de smartphone et que je voyais touts ses ados avec le leur.. Tous penché dessus comme tu le dis si bien. Ici pas de tablette. L’ordinateur c’est nous qui l’utilisons.. Maintenant, j’évite d’aller dessus en présence de mes enfants. Mais perso, je ne te cache pas que ça craint pour plus tard! La technologie c’est bien mais mal en même temps..

    1. Tout à fait d’accord avec toi! J’appréhende le moment ou mes enfants seront ados (c’est dans pas si longtemps…), et qu’ils auront eux mêmes accès aux Smartphones. Pour les réseaux sociaux, je ne les autoriserai pas à avoir de compte. En espérant que je puisse!

  4. Lés réseaux sociaux permettent de maintenir ou retrouver du lien (par exemple avec ma meilleure amie d’enfance que j’avais perdue de vue et que j’ai retrouvée vivant aux Etats-Unis).
    Mais certains prennent effectivement les réseaux pour seule vision vers le monde. Pas besoin de téléphone illimité, plus personne (ou presque) ne s’en sert autrement que pour dire à chéri de prendre du pain en rentrant.
    Je prends pour exemple ma propre mère, qui ne m’appelle plus jamais depuis qu’elle a découvert Messenger… ok, mais si par hasard, les mots pouvaient masquer le ton d’une phrase mélancolique ?
    Et les réseaux ne montrent que ce que la personne veut bien laisser voir (ou croire). Micheline peut mettre les plus jolies photos de ses vacances avec Marcel, et on l’envie. Mais sur quelle photo on voit qu’ils ne se sont pas adressés la parole du séjour parce qu’ils sont en pleine crise ?…

    1. Le seul aspect positif des réseaux sociaux est le fait de retrouver des anciens amis, ou cousins perdus de vue. Je suis entièrement d’accord avec toi au sujet des photos qui donnent envie et qui attisent la jalousie de certains. Ce sont des photos. Et les photos ne racontent qu’un bref moment de la vie de ceux qui s’y trouvent.

  5. Comme beaucoup, j’ai un compte facebook (mais non lié à mon blog, quitte à conserver un lectorat restreint). J’avais créé un compte Twitter qui est resté inactif. Instagram me soûle, donc il va passer à la trappe. Facebook, je le conserve à titre d’informations car je suis abonnée à des groupes d’échange (bébés RGO, éducation Montessori…) et je trouve cet outil bien pratique. J’avoue que Facebook me permet aussi de donner des nouvelles sans envoyer 30 sms et d’en prendre en un coup d’oeil. Avant, j’y étais beaucoup. Depuis la naissance de ma fille, je mets un point d’honneur à ne pas surfer si elle est avec moi. Parce qu’elle est plus importante que cet univers virtuel, je veux qu’elle n’en doute jamais. De fait, je suis de moins en moins connectée et ça fait beaucoup de bien. Le tout est de mesurer avec justesse la dose de réseaux sociaux. Ils ont certes de mauvais côtés mais aussi de très bons.

    1. Lorsque tu dis que tu ne surfes pas lorsque tu es avec ta fille, ça me renvoie à mes propres enfants qui me disent que je les ennuient avec mon téléphone et Instagram. C’est que je dois y passer trop de temps, et un temps précieux. Pour ma part, le weekend je suis totalement off, et c’est vrai que ça fait énormément de bien.

  6. HUmmmm… Dis-je, que dis-je ? Ecris-je, sur mon ordi, tandis que mon cher et tendre bosse sur le sien en me chatouillant les pieds du bout de sa chaussette trouée… 😉

  7. ton post me fait sourire : je suis en train de te lire quand je viens d’arriver à tossa chez un ami. Il cuisine avec mi amor. Je pensais qu’en faisant cela, je leur laissais du temps pour eux mais en fait je sais que j’aime faire cela. Tu as raison mais c’est devenu quelque chose de normal que nous n’avons même plus besoin de nous justifier

  8. C’est tellement vrai ce que tu dis!!!
    Ceci dit, nous vivons une ère où la communication, les réseaux de communication sont de plus en plus nombreux et importants, paradoxalement nous communiquons de moins en moins!
    Où est l’effet de surprise quand la famille ou les amis appelaient à la maison (pas sur les portables bien sûr!!) et que nous étions contents de les entendre? Ce temps semble bel et bien révolu!!
    Aujourd’hui, on filtre, on ne prend pas la peine de répondre ou simplement par des petites émoticônes.
    Au restaurant, en réunion, à la maison etc, chacun est plongé dans son smartphone.
    Alors, n’oublions plus de parler tout simplement et respecter l’autre par la même occasion.

    Merci pour tes articles.
    Kate

  9. J’arrive à prendre pas mal de distance avec les réseaux sociaux (même s’ils font partie de mon boulot au quotidien), mais je fais assez régulièrement des « digital detox ». Quand je suis en repos, je ne suis pas sur l’ordi, je ne suis pas acharnée sur mon téléphone, je profite de faire ce que j’ai à faire et des personnes avec qui je suis. Quand je pars en vacances, je deviens presque un « fantôme » des RS parce que je profite aussi de l’endroit, de mes potes, du pays, plutôt que de passer du temps sur mon téléphone. Les RS, pour moi, c’est surtout un outil que j’utilise en tant que blogueuse, mais dont je peux me passer en tant que personne. Je ne suis d’ailleurs pas une blogueuse « exemplaire », étant donné que je ne suis pas hyper régulière, mais je m’en moque 🙂 Les digital detox, ça fait vraiment du bien et ça permet de se recentrer un peu plus sur les « vraies » choses de la vie je trouve 🙂 En tout cas, super article, merci de ce partage 🙂 Des bisous !

    1. Coucou! Merci beaucoup pour ton commentaire. C’est pas mal cette idée de  »Digital Detox », finalement tous les weekends c’est ce que je fais: pas de téléphone, pas télé, pas de RS. Rien, juste ma famille et moi. Les RS ont fait partis de mon boulot a un certain moment (community manager), et je crois que j’ai eu ma dose à ce moment la. Ne t’inquiète pas, en tant que blogueuse je ne suis pas un exemple de régularité non plus! A bientôt! Des bisous

  10. Coucou ! Je suis entièrement d’accord avec toi (et je suis aussi une grande fan de Retour vers le futur !!) mais je trouve que ça concerne surtout Facebook. Je n’y vais d’ailleurs presque plus. Par contre, je trouve que sur Instagram, les personnes sont bienveillantes et ça fait un bien fou 😊

  11. Je pense comme toi, qu’ils ont un impact en effet assez négatif. Plus jeune, je n’y pensais pas vraiment. En tout cas, je trouvais cela « cool » d’avoir un réseau social sympa, où l’on peut voir tout ce que tout le monde fait, vit, découvre…
    Aujourd’hui, je ne sais pas si c’est le fait d’avoir beaucoup changé ou si c’est parce que lorsque j’étais à l’étranger, je n’allais que très peu sur les réseaux sociaux. La multiplication des réseaux sociaux a aussi joué beaucoup. On ne sait plus où donner de la tête au bout d’un moment. Alors j’ai tendance à me détacher le plus possible de ces réseaux, en privilégiant ceux qui m’apportent quelque chose de positif… dont WordPress. 🙂
    Voilà voilà, peut être qu’un jour, j’arrêterai carrément les réseaux sociaux type Facebook. Belle journée à toi,
    Jessica

    1. Hello! Merci pour ton commentaire. Les débuts de Facebook étaient sympas. Mais depuis l’engouement pour tous ces réseaux sociaux, et leur ampleur dans nos vies, ils deviennent carrément nocifs voir dangereux dans certains cas. Il faut savoir doser notre temps passé dessus je pense. Une belle soirée et à bientôt! Lily

      1. Tu as tout à fait raison Lily.
        J’y vais de moins en moins pour cette raison-là, justement et je me sens bien mieux ainsi. 🙂
        Très belle soirée à toi également et à très bientôt 🙂

  12. Il y a un truc qui me chiffonne, dans cet article. « Les réseaux sociaux ils » rien du tout : les réseaux sociaux n’ont pas conscience propre. Rien n’est de la faute des réseaux sociaux et tout est de la faute des gens qui les utilise. Je vais prendre l’exemple que je prends à chaque fois dans mes articles : quand j’ai un couteau dans la main je peux soit cuisiner un bon petit plat, soit tuer quelqu’un. Mais si une personne meurt ça ne sera pas parce que le couteau a quitté la table tout seul pour s’enfoncer dans le coeur de sa victime. Il y a une main qui le tient.
    Donc, tout ça pour dire que « les réseaux sociaux, ils » rien du tout.
    Le harcèlement scolaire ça existait avant, mais, comme tu dis, une fois à la maison, on pouvait tout couper. Mais ce n’est pas de la faute aux réseaux sociaux…

      1. Si j’ai bien compris, ce que tu as voulu me dire c’est que le seul responsable c’est celui qui utilise à mauvais escient les réseaux sociaux? Et que cet utilisateur est responsable des effets négatifs que les réseaux sociaux ont sur autrui. (Et il en va ainsi dans tous les domaines.) J’ai donc résumé tout ça avec cette citation. On aurait pu dire aussi, « L’enfer, c’est l’utilisateur de Facebook » Sur ce, bonne fin de weekend!

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